En tant que queers révolutionnaires, nous reconnaissons que la police et la prison sont des outils des ordres dominants. De Tiohtià:ke à Gaza, nous dénonçons la criminalisation soutenue de la résistance. Récemment, ici, des manifestant.e.s ont été arrêté.e.s dans les actions du Palestine Youth Mouvement après avoir été agressé.e.s par des sionistes. De son côté, Israel continue de détenir des masses de palestinienne.e.s, que ce soit des hommes, des femmes, des enfants, des personnes queers.
N’oublions pas la violence policière et la criminalisation accrues qui s’abattent sur nos communautés queers. Nous dénonçons le ciblage du SPVM des militant.e.s transféminines et non-binaires de la dernière année. La police n’a jamais été et ne sera jamais une alliée des mouvements queers.
Nous nous devons, en ce 15 mars, de nous défaire des discours libéraux qui peignent la police comme le gage de notre protection. Encore aujourd’hui, nous savons que les personnes les plus marginalisées (queers, autochtones et racisées) sont sur-représentées dans les prisons et dans les arrestations. Nous savons que nos camarades trans continuent à être envoyé.e.s dans les prisons de leur sexe assigné à la naissance et subissent nombre d’agressions physiques et sexuelles.
Lors de la manifestation du 15 mars, nous appelons à un contingent queer et révolutionnaire. En plus de dénoncer la brutalité policière, nous revendiquons l’abolition de la police et de la prison. Continuons à renforcer nos capacités d’autodéfense communautaire! Continuons à explorer de nouvelles possibilités de systèmes comme la justice transformatrice! Reprenons le pouvoir pour combattre les injustices matérielles qui créent les situations de criminalisation!
De Tiohtià:ke à Gaza, la lutte contre la police, l’IOF (Israeli Occupation Force) et la prison fait partie de notre libération collective!
Pour plus d’infos sur la manifestation elle-même, consultez le site du collectif 15 mars.